Dans le cadre du COVID-19, le Mouvement de la Ruralité (LMR) saisi par des syndicats d’artisans taxis, notamment de Charente-Maritime, demande une réactivité des autorités pour permettre aux artisans taxis d’acquérir d’indispensables masques de protection.
Dans certains départements, les artisans taxis ont perdu 90% de leur chiffre d’affaires depuis le début de la pandémie avec plus de 50% d’entre-deux en chômage partiel ou en arrêt d’activité.
Ces prestations de services aux personnes allant du transport des personnes âgées ou sans moyen de locomotion pour faire leurs achats alimentaires, aller chez le médecin généraliste, en séance de dialyse ou de chimiothérapie… sont un indispensable rôle social assuré par ces chauffeurs. Mais dans la situation pandémique actuelle, il faut déplorer un risque important de contamination des taxis, des clients - souvent à santé fragile - et de leurs proches.
La fédération nationale des chauffeurs de taxi ayant échoué dans ses négociations avec l’État pour l’achat groupé de masques, renvoie ses représentations départementales vers les régions. Ainsi alerté, Eddie Puyjalon, Conseiller régional et président de LMR, a immédiatement saisi la Région Nouvelle-Aquitaine pour faciliter l’achat et la mise en service de ces masques pour ce secteur d’activité.
Déjà, la région Auvergne-Rhône-Alpes vient de s’engager à fournir gratuitement à tous les taxis du gel hydroalcoolique, des masques homologués et lavables. De plus le président de la région propose de participer à hauteur de 500 € pour l’installation de plexiglas dans chaque taxi.
Le Mouvement de la Ruralité regrette toutefois que l’État n’ait pas pu organiser avec les préfets l’approvisionnement à destination de ces professionnels du quotidien et demande comme ils le souhaitent, l’annulation et non le report de leurs charges.
Comments est propulsé par CComment